121 5. Exemple de caractérisation d’un aquifère karstique à l’aide des méthodes sismiques les forages ont montré des cavités et des conduits recoupés par les parois des trous de forage, avec parfois des ouvertures moyennes de 0,2-0,5 m. Figure 5.1 Site expérimental hydrogéologique à Poitiers. En haut : plan du site et localisation des forages. En bas : carte de diffusivité des slug tests. Ces conduits sont majoritairement localisés dans trois niveaux horizontaux minces, à des profondeurs de 35, 88 et 110 m. Bien entendu, ces niveaux sont recoupés par des forages verticaux, ce qui entraîne une bonne connexion entre les puits et les drains karstiques. Cette connexion est principalement contrôlée par le degré d’ouverture des drains au voisinage du puits. Des tests hydrauliques (slug tests) montrent une propagation très rapide de l’onde de pression hydraulique sur de grandes distances (jusqu’à plus de 100 m). Ces observations ont permis de cartographier une distribution de diffusivité et les connexions importantes entre les puits (figure 5.1, en bas). Les connexions préférentielles sont visibles le long de la direction N90 (puits M13-M21M22-M19 et puits M04-M06-M11). En fin de compte, il a été jugé crucial de mieux définir la géométrie du réservoir, d’une part, avec une résolution compatible avec l’échelle d’un forage et d’autre part, avec l’échelle du site entier. Les outils géophysiques à haute résolution semblent bien conçus pour entreprendre ce type d’approche.
RkJQdWJsaXNoZXIy NjA3NzQ=