32 Sismique en forage et diagraphies acoustiques 1.2.3.2 Dispositif d’acquisition Il est nécessaire de dissocier l’acquisition et l’analyse des ondes en compression (P) et en cisaillement (S). Jusqu’au début des années quatre-vingt (figure 1.17), l’essai crosshole était réalisé au fur et à mesure de l’avancement du carottage émetteur par une frappe en tête du train de tiges. Cette méthode a évolué grâce au développement d’une sonde d’émission plaquée à la paroi du forage. Ceci a l’avantage majeur de dissocier les opérations de l’atelier de forage et celles de l’atelier géophysique. En revanche, cela ajoute des problèmes de couplage de la source. Figure 1.17 Dispositif historique de la mesure crosshole, appliqué en France jusqu’au début des années quatre-vingt. La méthode crosshole classiquement préconisée (figure 1.18) nécessite trois forages afin de calculer la vitesse entre deux forages récepteurs en s’affranchissant de la connaissance précise du temps (t0, temps zéro) de génération de l’onde. Cette approche est aujourd’hui discutable, car d’une part, très souvent, l’atténuation est telle que le signal du deuxième forage est difficilement exploitable, d’autre part, l’enregistrement du tir n’est plus une limitation technique. Néanmoins, ne travailler qu’avec un forage d’écoute nécessite plus de rigueur, notamment une chaîne de mesure calibrée. À titre d’exemple, une dérive entre l’impulsion électrique et la génération d’un signal « sparker » (figure 1.19) est possible avec l’usure des électrodes.
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