37 1. Mesure des vitesses de cisaillement en forage uniquement à partir de l’analyse visuelle des signaux, croisée avec l’information des carottes. Figure 1.23 Exemples d’enregistrements crosshole. À gauche : crosshole P (Inter Pacific, nappe à 3 m). À droite : site EDF (nappe à 6 m). Sur l’enregistrement du crosshole en ondes S, en partie gauche de la figure 1.24a, on constate une première arrivée S rapide à 22 et 23 m de profondeur (pointée en rouge). Plus en profondeur, cette arrivée S est plus tardive. Il y a donc deux milieux dont les vitesses S peuvent être calculées respectivement à 500 et 260 m/s (voir modèle de vitesse à droite). Directement sous la formation rapide, à 24 et 25 m de profondeur, on observe une première arrivée peu énergétique (pointée en vert). Il s’agit d’une arrivée réfractée, l’arrivée transmise (pointée en rouge) gardant la même phase. Le phénomène peut s’expliquer en calculant les dromochroniques par exemple à 2 m de l’interface entre les 2 milieux (soit 25 m de profondeur, voir figure 1.24b). Sur la figure 1.24b, On constate qu’à la distance du premier forage (X = 3 m) l’onde directe (P : trait bleu plein ; S : vert plein) arrive en premier alors que dans le deuxième forage (X = 6 m) elle arrive après l’onde réfractée (tirets bleus pour l’onde P et vert pour l’onde S). En réalisant cette analyse à 24 et 26 m de profondeur, on peut alors dessiner les trajets les plus rapides illustrés par les flèches vertes à gauche de la figure 1.24a.
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